Quand l’État serre le robinet aux jardiniers

économiser l'eau
Avatar de Antinea

Alors que l’état français prend des mesures drastiques pour que les citoyens économisent la moindre goutte d’eau…

Le rapport de l’Observatoire des multinationales, intitulé Les industries extractives et l’eau, met en lumière les impacts significatifs des projets miniers, pétroliers et gaziers sur les ressources en eau à l’échelle mondiale. Bien que ce document ne mentionne pas spécifiquement l’acheminement d’eau depuis la France vers l’Afrique, il souligne l’importance de la gestion de l’eau dans les activités extractives et les conflits associés.Reporterre+3Observatoire des Multinationales+3partagedeseaux.info+3

Le rapport indique que l’eau est une ressource indispensable pour toutes les industries extractives, qui en font une consommation importante et parfois astronomique. La question de l’eau joue donc un rôle central dans les conflits suscités par le boom des projets miniers, pétroliers ou gaziers dans le monde au cours des années récentes. Les impacts des industries extractives sur les ressources en eau sont multiples et souvent sérieux : surexploitation des rivières ou des nappes phréatiques, destruction de glaciers, forêts ou zones humides, pollutions multiformes – mais aussi problèmes liés aux transferts d’eau à grande échelle, aux barrages hydroélectriques construits pour alimenter les mines, à la pollution des terres et de l’air, ou encore aux effets en retour de ces activités sur les conditions climatiques locales .Fondation Danielle Mitterrand

En France, des collectifs citoyens dénoncent des projets d’ouvrir de nouvelles mines, alors que les anciens sites abandonnés continuent à ce jour à polluer leur environnement. Des exemples comme celui de Salsigne, dans l’Aude, illustrent les conséquences à long terme de l’exploitation minière sur les ressources en eau et l’environnement .Observatoire des Multinationales+1partagedeseaux.info+1

Bien que le rapport ne fournisse pas de détails spécifiques sur l’acheminement d’eau depuis la France vers l’Afrique, il met en évidence les enjeux liés à la gestion de l’eau dans les projets extractifs et les impacts associés. Si vous disposez d’informations supplémentaires ou de sources spécifiques concernant l’acheminement d’eau, je serais ravi de les examiner avec vous.

💧 Comparaison entre les restrictions d’eau pour les particuliers et les usages industriels

1. Restrictions d’eau pour les particuliers

En période de sécheresse, les autorités françaises imposent des restrictions d’eau aux particuliers, limitant des activités telles que l’arrosage des jardins, le remplissage des piscines ou le lavage des véhicules. Ces mesures visent à préserver les ressources en eau potable pour les besoins essentiels.

2. Consommation d’eau par les industriels

En 2021, les industries françaises ont prélevé environ 2,5 milliards de m³ d’eau douce, soit environ 7,1 % de l’eau douce prélevée en France, hors production d’électricité .chiffrecle.oieau.fr+6Eaufrance+6chiffrecle.oieau.fr+6

Les secteurs les plus gourmands en eau sont :Chambre de Commerce et d’Industrie+1Wikipédia+1

Ces chiffres illustrent l’ampleur de la consommation d’eau dans certains secteurs industriels.

3. Exemples de consommation d’eau dans d’autres secteurs industriels

4. Comparaison avec l’arrosage d’un jardin

En comparaison, l’arrosage d’un jardin peut consommer environ 1 à 3 litres d’eau par m². Ainsi, un jardin de 100 m² pourrait nécessiter entre 100 et 300 litres d’eau pour un arrosage complet. Cette quantité est négligeable par rapport à la consommation d’eau des industries mentionnées ci-dessus.

🔍 Analyse comparative

SecteurConsommation d’eau (par unité produite)
Industrie chimiqueVariable, mais généralement élevée
Papeterie25 000 litres/tonne de papier
Métallurgie300 à 600 litres/kg d’acier
Agroalimentaire300 à 400 litres/kg de sucre
Construction automobile40 000 litres/voiture
Bière25 litres/kg de bière
Savon1 à 35 litres/kg de savon
Arrosage jardin1 à 3 litres/m²

Oui, la France est effectivement impliquée dans l’exploitation minière en Afrique, notamment dans les secteurs de l’or et de l’uranium, à travers des entreprises publiques et privées. De plus, des projets de mines de lithium sont en cours en France, soulignant l’importance stratégique de ces ressources.


La France et l’exploitation minière en Afrique

⚒️ L’or

La France est présente dans le secteur aurifère africain via des entreprises comme Firefinch Limited, qui détient 80 % de la mine d’or de Morila au Mali, tandis que le gouvernement malien possède les 20 % restants .Wikipédia

⚛️ L’uranium

L’entreprise publique française Orano (anciennement Areva) est un acteur majeur dans l’exploitation de l’uranium en Afrique, notamment au Niger. Cependant, en 2024, la junte militaire au pouvoir au Niger a révoqué les licences d’exploitation d’Orano pour la mine d’Imouraren, l’un des plus grands gisements mondiaux d’uranium, et a suspendu les activités de la mine d’Arlit . Cette décision a entraîné des pertes financières importantes pour Orano, qui envisage de vendre ses actifs miniers au Niger .Europe Diplomatic Magazine+4Le Monde.fr+4Financial Times+4Financial Times


Projets de mines de lithium en France

En France, des projets de mines de lithium sont en développement pour répondre à la demande croissante liée à la transition énergétique. Par exemple, Imerys, un groupe français, prévoit d’exploiter une mine de lithium à Beauvoir, dans l’Allier, avec l’objectif de produire 34 000 tonnes d’hydroxyde de lithium par an à partir de 2028, suffisant pour équiper environ 700 000 véhicules électriques .France 24+1Wikipédia+1


La France joue un rôle significatif dans l’exploitation minière en Afrique, notamment dans les secteurs de l’or et de l’uranium, à travers des entreprises publiques et privées. Cependant, cette présence est sujette à des tensions géopolitiques, comme en témoigne la situation au Niger. Parallèlement, des projets de mines de lithium en France soulignent l’importance stratégique de ces ressources pour la transition énergétique.

Si vous souhaitez approfondir un aspect particulier de ces sujets, n’hésitez pas à me le faire savoir.


💧 Consommation d’eau dans l’extraction de l’or en Afrique

L’extraction de l’or est une activité industrielle particulièrement gourmande en eau, notamment en raison des procédés de lixiviation au cyanure et du traitement des minerais. Voici quelques exemples significatifs :

  • Mine de Tasiast, Mauritanie : Cette mine, exploitée par Kinross Gold, utilise des procédés de lixiviation au cyanure pour extraire l’or. Bien que des données précises sur la consommation d’eau ne soient pas disponibles, les mines d’or à ciel ouvert en Afrique consomment généralement entre 2 et 4 mètres cubes d’eau par tonne de minerai traité.
  • Mine de Tarkwa, Ghana : Exploité par Gold Fields, ce site a amélioré son recyclage de l’eau en installant une unité de microfiltration, réduisant ainsi sa consommation d’eau douce de 41 % par rapport à 2018.goldfields.com
  • Mine de Kansanshi, Zambie : Cette mine a investi dans des technologies économes en eau, réalisant des économies significatives et servant de modèle pour d’autres opérations minières de la région.

Ces exemples illustrent l’importance de la gestion de l’eau dans les opérations minières et les efforts déployés pour réduire leur empreinte hydrique.


🌍 Initiatives de réduction de la consommation d’eau dans les mines africaines

Face à la pression croissante sur les ressources en eau, plusieurs mines en Afrique ont adopté des pratiques visant à réduire leur consommation d’eau :

  • Systèmes de recyclage de l’eau : De nombreuses mines mettent en place des systèmes de recyclage de l’eau pour réutiliser l’eau utilisée dans les processus industriels, réduisant ainsi le besoin en eau douce.
  • Utilisation d’eau de mer : Certaines mines, comme la mine d’uranium de Rossing en Namibie, ont recours à l’eau de mer dessalée pour leurs opérations, réduisant ainsi la pression sur les ressources en eau douce locales.The African Miner
  • Méthodes de traitement avancées : L’adoption de technologies de traitement avancées, telles que l’osmose inverse, permet de purifier l’eau contaminée pour la rendre réutilisable dans les opérations minières.

Ces initiatives témoignent d’une prise de conscience croissante de la nécessité de gérer durablement les ressources en eau dans le secteur minier.


🔍 Comparaison avec la consommation d’eau dans d’autres secteurs

Pour mettre en perspective la consommation d’eau dans l’extraction de l’or, voici une comparaison avec d’autres secteurs industriels :

  • Production de papier : Environ 25 000 litres d’eau pour produire une tonne de papier.
  • Production d’acier : Entre 300 et 600 litres d’eau pour produire un kilogramme d’acier.
  • Production de sucre : Environ 300 à 400 litres d’eau pour produire un kilogramme de sucre.

Ces chiffres montrent que l’extraction de l’or est l’une des activités industrielles les plus intensives en termes de consommation d’eau.


La consommation d’eau dans l’extraction de l’or en Afrique est un enjeu majeur, tant sur le plan environnemental qu’économique. Bien que des efforts soient déployés pour réduire cette consommation, notamment par le biais de technologies de recyclage et d’utilisation d’eau de mer, il reste essentiel de poursuivre ces initiatives pour garantir une gestion durable des ressources en eau.

Avatar de Antinea

Laisser un commentaire